Introduction à l'économie du développement,
Paris, A. Colin, 1989, 1993, 191 p., bibliogr.
Quatrième de couverture : L'économie du développement est née à la fin des années quarante et s'est vite affirmée dans un climat particulièrement optimiste comme une branche distincte de la science économique : rien ne semblait devoir freiner les possibilités de croissance du tiers monde. Les échecs des années soixante et soixante-dix, la crise des années quatre-vingt en Afrique et en Amérique latine, ont entraîné un vaste débat idéologique entre tiers mondistes et libéraux.
Le temps est venu de faire le point sur les causes du sous-développement et les principales théories du développement. Ce livre s'emploie à montrer comment les controverses doctrinales et les résultats positifs de certains pays ont influencé l'évolution économique du tiers monde où les politiques agricoles et industrielles ont subi un changement de cap au cours de la dernière décennie. Ces expériences récentes, l'impact de la mondialisation des économies et le rôle des organismes internationaux font ici l'objet d'une analyse claire et détaillée, qui s'appuie sur de nombreux documents originaux.
Il apparaît que, malgré ses difficultés, le tiers monde connaît dans l'ensemble une croissance plus rapide que celle de l'Europe après la révolution industrielle du XIXe siècle, croissance qui laisse présager de profonds bouleversements de l'économie mondiale.
Revue Tiers Monde, t. XXXI, n° 121, janvier-mars 1990, Analyses bibliographiques, p. 224
Maître de conférences en économie à Lyon III et à Toamasina, Madagascar, Jacques Brasseul nous présente le Tiers Monde en 191 pages. On peut parler d'un véritable exploit car l'auteur ne tombe ni dans les poncifs, ni dans les simplifications à la mode. Au contraire, grâce à une écriture serrée et à un esprit aussi ouvert que cultivé, il réussit à évoquer les thèmes majeurs propres à l'économie du développement, tout en introduisant les nuances et les distinctions qui s'imposent. Il dégage une synthèse remarquable et parfaitement à jour. Causes du sous-développement, modèles et stratégies, rôle des organismes internationaux, commerce international, agriculture et industrie constituent les principaux chapitres, suivis d'études de cas : Corée du Sud, Brésil, Chine, Côte d'Ivoire.
La pensée de Jacques Brasseul est non moins stimulante, avec son absence de parti pris et de dogmatisme. Une introduction de premier ordre au Tiers Monde et à sa diversité.
Gilbert Etienne
Revue Banque, n° 544, janvier 1994
Un livre clé
Le développement d'une partie de ce qu'on appelait encore naguère le Tiers Monde est l'événement le plus important depuis la révolution industrielle en Occident. Le petit livre de J. Brasseul, clair, concis, et plein de bon sens, aide à le comprendre. Ce développement a pris des formes différentes de celles observées en Europe, puis aux États-unis depuis deux siècles. Le Japon en serait l'exemple le moins éloigné. Sur la plupart des statistiques, le livre est tout à fait à jour. Une série d'études de cas sont données à la fin de l'ouvrage, qui permettent de mieux comprendre les succès "confucéens" par rapport à certains échecs asiatiques ou africains.
Michel Lutfalla
Alternatives économiques, juin 1990
Le tiers monde, par Alain Zantman, Hatier, Introduction à l'économie du développement, par Jacques Brasseul, A. Colin
Sur le même sujet, voici deux livres intéressants, qui se complètent plus qu'ils ne se répètent. Alain Zantman privilégie l'approche par pays, après un long chapitre introductif où il développe la thèse – justifiée – que le sous-développement est le fruit de structures spécifiques, et non un simple retard dans une évolution historique : structures économiques (le dualisme), sociales (l'exclusion), démographique (longueur de la transition démographique, c'est-à-dire du passage d'une société à natalité et mortalité élevées à une société à natalité et mortalité faible) contribuent à mettre "hors-jeu" la majorité de la population. La dépendance externe (à la fois commerciale, financière et technologique) empêche, bien souvent, l'émergence d'une croissance auto-entretenue qui pourrait réduire peu à peu la pauvreté interne.
Ces caractéristiques communes n'empêchent pas la diversité des situations, d'où l'intérêt des "cas" décrits : la Corée du Sud, le Brésil, l'Inde, la Chine, la Tanzanie, qui constituent, d'une certaine manière, une sorte de dégradé du développement, du plus dynamique au plus décevant.
Le livre de Jacques Brasseul ne retient pas cette approche par pays, mais privilégie l'approche par thème, où l'accent est davantage mis sur les théories ou les concepts mis en oeuvre pour rendre compte du développement. C'est pourquoi sans doute, ce livre insiste moins sur les blocages (le titre, d'ailleurs, est révélateur : il est question de "l'économie du développement" et non du sous-développement). Certes il ne s'agit pas d'un livre théorique : l'auteur analyse, par exemple, la la façon dont le tiers monde s'insère dans les relations économiques internationales (spécialisation dans les produits primaires, baisse des cours des produits de base et tentatives de stabilisation). Mais à chaque fois, ces faits servent à éclairer un débat plus théorique, celui-ci s'adresse manifestement davantage à un public étudiant.
M.-Cl. J.
Projet, été 1990, n° 222
Ce livre destiné aux étudiants de premier cycle universitaire trouvera un public plus large, et cela pour deux raisons. Tout d'abord l'auteur montre une bonne qualité pédagogique, ce qui est nécessaire pour un ouvrage d'introduction. Les théories sont présentées et discutées sans les outils analytiques formalisés qui sont nécessaires au spécialiste mais qui encombrent le débutant. Les présentations des institutions, les encarts, les questions de fin de chapitre "pour aller plus loin", permettent une meilleure compréhension des enjeux méthodologiques. Regrettons toutefois que cette pédagogie soit desservie par une mise en page un peu trop serrée. Ensuite, et c'est la seconde qualité de cet ouvrage, l'économie du développement est ici resituée dans le cadre des relations économiques internationales ; ce qui souligne les noeuds de pouvoir et d'action. Sur ce point nous trouvons cependant trop descriptive la présentation des cas - au demeurant bien choisis. Un minimum de théorie, utilisant les chapitres centraux, eut été bienvenue. L'auteur a su se garder des idéologies qui encombrent trop souvent l'économie du développement. Le vieux recul "universitaire" a du bon.
Etienne Perrot
Revue nouvelle, octobre 1990 (Belgique)
Si vous cherchez un livre qui explique les relations Nord-Sud de façon claire, sans chercher à défendre une thèse préétablie, voici sans doute de quoi vous aider. Jacques Brasseul a la prétention de faire le point sur les causes du sous-développement et les principales théories du développement. Et il y parvient dans une mesure largement suffisante pour intéresser par exemple l'enseignant un peu perdu face aux controverses récentes sur le tiers mondisme, ou encore l'étudiant qui veut être correctement informé sans pour autant devenir spécialiste.
Les différentes chapitres s'articulent dans un ordre logique, groupés en trois parties : sous-développement et développement, aspects internationaux du sous-développement et politiques de développement. L'auteur semble soucieux de présenter à chaque fois les diverses thèses existantes sans parti pris. Il indique soigneusement les différences entre croissance et développement et insiste sur les aspects non économiques de celui-ci. Une bonne synthèse, donc.
S'agit-il pour autant d'un livre banal qui n'apporte rien de neuf, mis à part ce panorama complet de la problématique ? Pas précisément. L'auteur, sur base de nombreuses lectures, tranche avec certaines idées courantes à propos du développement. Celui-ci, dit-il, "ne peut se faire dans l'harmonie. Le changement social s'accompagne nécessairement de convulsions, de conflits, de violence, et fait surgir sans cesse de nouveaux problèmes" (p. 178). Brasseul affirme cependant que le tiers monde a connu une croissance économique accompagnée de progrès dans le domaine social. Des progrès certes atténués par des revers ("la plupart des pays ont fait connaissance avec les coûts de la croissance"). Des progrès qui peuvent néanmoins paraître surestimés à qui est coutumier de voyager dans le tiers monde.
A l'éternelle question "Que faire ?", le livre répond en exposant des politiques de développement présentées par les spécialistes et celles mises en oeuvre sur le terrain. La Corée du Sud, le Brésil, la Chine et la Côte d'Ivoire sont présentés en détails. Les réponses de l'auteur sont empreintes d'un extrême pragmatisme. Il conclut par exemple que "les mécanismes de marché ne peuvent résoudre tous les problèmes", mais aussi que "le marché se révèle un puissant instrument de développement". On sent pourtant poindre dans ce pragmatisme une préférence pour les solutions réformistes par rapport aux plus radicales. Exemple : la révolution verte, dont on connaît pourtant tous les effets pervers, est présentée sous un jour plus favorable que les réformes agraires, ce qui prête pour le moins à discussion.
Ce qui peut paraître à certains comme un excès d'optimisme ne met pas pour autant en cause l'intérêt du livre, qui pourra servir de référence à un public soucieux de faire le point dans ce domaine, et d'outil de réflexion à bien des militants tiers-mondistes accrochés à des certitudes que la réalité dément.
A.L.
Bulletin bibliographique, avril 1990
Les étudiants en économie du développement, et d'une façon générale les personnes qui s'intéressent à la question du progrès économique, disposent aujourd'hui d'une gamme de manuels récents adapté à leur degré de courage et de curiosité. On connaît les trois volumes publiés il y a quelques années par P. Guillaumont[1] ; ils constituent pour ainsi dire le premier étage de la fusée. Au niveau intermédiaire, on trouve le manuel de J. Brasseul dont nous allons parler ici ; il est destiné surtout aux étudiants de première ou deuxième année. Un troisième ouvrage, enfin, dû à Ph. Hugon[2], sous la forme d'un utile aide-mémoire, met l'accent sur la problématique théorique du développement.
Tous ces livres divisent le sujet en blocs à peu près analogues : développement et sous-développement, dynamique interne et dynamique externe, politiques et stratégies, expérience et théorie. Brasseul examine les caractéristiques et les causes du sous-développement dans une première partie qu’il complète par un bref chapitre sur les modèles et les stratégies – notamment le célèbre modèle de Lewis et la controverse sur la croissance équilibrée ou déséquilibrée. Une deuxième partie traite des relations internationales : commerce, endettement, action des organismes internationaux, avec de nouveau un chapitre d’analyse, consacré aux théories libérales, structuralistes et radicales. La troisième partie porte sur des problèmes sectoriels : agriculture, alimentation, industrialisation, investissement étranger, multinationales. Elle s’achève par un chapitre d’études de cas (Corée du Sud, Brésil, Chine, Côte d’Ivoire) qui équivaut à une synthèse des thèmes traités antérieurement.
L’abondance de la matière est bien maîtrisée par l’auteur. Celui-ci excelle à résumer clairement les débats les plus embrouillés[3], en complétant son exposé par de pleines pages hors-texte consacrées à la définition de concepts-clés, aux opinions de Marx sur le colonialisme, au modèle de Feldman-Mahalanobis, à la mesure des termes de l’échange ou à de la protection effective… Malgré le peu d’espace disponible, Brasseul parvient à dire des choses justes aussi bien sur certaines constructions théoriques récentes (la régulation) qu’à propos de débats plus anciens, par exemple sur les relations entre croissance démographique et croissance économique, ou sur l’opposition entre croissance équilibrée et croissance déséquilibrée. Les passages de logique économique abstraite ne cèdent jamais à la tentation de la virtuosité, et alternent habilement avec des morceaux d’information empirique. Cette manière de procéder, qui témoigne d’un sens pédagogique poussé, fait de l’ouvrage un utile instrument de travail pour des non économistes désireux d’élargir leur culture en sciences sociales.
Un tel livre arrive à son heure. Il est enfin devenu possible de jeter un regard froid sur le passé d’une discipline qui s’est trop souvent complue dans l’extravagance onirique, ou qui s’est laissée discréditer par l’évidente mauvaise foi de doctrinaires démagogues. Brasseul procède à quelques mises au point, ou si l’on préfère à quelques exécutions, que le ton mesuré rend plaisamment dévastatrices. Il ose dire l’évidence, à savoir que le colonialisme et l’impérialisme n’ont pas soutenu ou favorisé le développement économique de l’Europe, la causalité ayant joué en sens inverse. Il montre que la déconnexion préconisée par Samir Amin traduit avant tout la volonté d’assurer, de façon fort peu démocratique, la stabilité politique de certains régimes en refusant tout progrès économique. Il voit enfin dans la priorité accordée aux industries lourdes et dans la stratégie des industries industrialisantes une option « totalement irréaliste », du moins pour des pays de moyenne dimension, et cela même si des recettes pétrolières en permettent le financement. Ces éclaircissements étaient nécessaires, mais on éprouve une certaine tristesse à constater qu’un manuel d’à peine deux cents pages doit être en partie consacré au balayage d’inepties enfin démodées.
Brasseul expose de façon intéressante la question des politiques agricoles, sans toutefois nous donner le couplet attendu sur les raisons économiques de la préférence pour la culture extensive en situation d’abondance relative de la terre par rapport au travail. On sait pourtant que ce type d’analyse ne contribue pas peu à faire comprendre pourquoi, en l’état actuel, l’abondance de terre est chose révolue et qu’il est devenu nécessaire d’adopter des méthodes de culture intensive. Il faudra sans doute un certain nombre d’années de croissance démographique à 3 % pour qu’une telle proposition commence à devenir vraie. Le problème de l’élevage est passé sous silence, et par conséquent celui de l’association agriculture-élevage, mais la chose est trop habituelle pour qu’on s’en étonne. Plus surprenante est l’absence de toute allusion au syndrome de Dutch Disease (dont a souffert le Nigeria, entre autres) et au modèle de Corden et Neary. Quelques lignes sur ce sujet auraient utilement renseigné le lecteur sur les relations problématiques entre agriculture, industries extractives et secteur des services.
La bibliographie tient en deux pages où ne manquent ni l’excellent article de Reynolds sur l’extension de la croissance aux pays du tiers monde entre 1850 et 1980 ni le livre de P. Dockès et B. Rosier intitulé L’histoire ambiguë, croissance et développement en question. Ces deux incursions dans le domaine de l’histoire économique peuvent sembler timides ; et je m’étonne pour ma part que les étudiants ne soient pas fermement invités à lire la grande trilogie de Braudel ou, s’ils ont une vocation africaniste, l’Economic History of West Africa de Hopkins. Dans la foulée, on pourrait aussi leur indiquer l’existence du livre de P. Gourou sur Les pays tropicaux… Ces quelques références auraient rendu plus convaincant le passage de la page 28 consacré – bien mollement – à l’aspect pluridisciplinaire de l’économie du développement. Elles auraient aussi donné de la substance à la recommandation finale (p. 179) sur la prise en compte de la durée. Cette remarque essentielle semble de pure forme, alors pourtant que toute la pensée économique, nous dit Braudel, demeure coincée par une restriction temporelle qui la prive d’un merveilleux champ d’observation[4]. A quand donc le manuel ou le traité d’Économie du développement qui ne placera pas l’origine des temps vers 1945 et qui saisira dans son ampleur maximum la durée sociale irréversible, porteuse d’organisation et d’innovation créatrices ?
Philippe Couty
[1] P. Guillaumont, Économie du développement, Paris, 1985, PUF, coll. Thémis, 3 vol.
[2] Ph. Hugon, Économie du développement, Paris, 1989, Mémentos Dalloz.
[3] Dans une langue agréable, et presque toujours correcte. Il faudra seulement, dans une prochaine édition, parler de « tirer des bordées » et non « des bords » (p. 54). Il faudra également, pp. 71 et 88, écrire que « des critiques (ou des voix) se sont fait entendre », au lieu de « se sont faites entendre ». N’y a-t-il plus de protes dans les maisons d’imprimerie ?
[4] F. Braudel, Écrits sur l’histoire, Paris, 1969, Champs-Flammarion, page 57.
Économie rurale, n° 216, juillet-août 1993
Ce manuel d'initiation au niveau de la licence a tous les avantages et les inconvénients de ce type d'ouvrage : c'est un excellent raccourci de toutes les théories dont on parle sur le développement, et un panorama synthétique des principales données et des faits économiques relatifs au tiers monde. En même temps, l'auteur s'efface derrière son sujet au point que toutes les théories semblent valables, et qu'on se demande un peu quoi penser.
La part importante faite aux théories a maintenant un côté un peu rétro, et presque rafraîchissant. Voilà si longtemps que le terrorisme intellectuel sur l'exploitation du tiers monde ne s'était pas exprimé que l'on se sent rajeuni de retrouver les bons vieux débats. C'est autant plus important qu'après la remise des couteaux aux vestiaires, les analyses d'Emmanuel, Baran et autres Samir Amin méritent mieux que l'oubli et sont de nature à s'intégrer dans des versions nouvelles et peut-être plus réalistes des modèles traditionnels néoclassiques.
Le chapitre sur l'agriculture est bien documenté, à partir des publications de la Banque mondiale, d'un côté, des ouvrages de géographes de l'autre, avec une attention sans doute exagérée portée aux réformes agraires, tandis que l'organisation du système agro-alimentaire est passée sous silence. Mais ce n'est sans doute pas ce chapitre qui intéressera les lecteurs d'Économie rurale. Ils seront sans doute plus sensibles à une remise en perspective de leur action proprement rurale, et aux développements sur d'autres sujets, tels que le commerce international, ou le rôle précis du FMI. De ce point de vue, ils seront sans doute satisfaits de tirer, d'un investissement modeste, une énorme mine de renseignements. On regrettera tout de même que l'ajustement structurel ne fasse l'objet que d'un passage très court, cependant que la documentation sur certains pays est visiblement ancienne (par exemple, une description au demeurant assez fidèle des succès économiques ivoiriens s'arrête avant la crise du cacao, de sorte qu'un relèvement du prix de ce produit est proposé comme une mesure à envisager pour remédier aux signes d'essoufflement qui se manifestent...).
J.-M. Boussard, INRA
Les Livres, Centre national de documentation pédagogique, octobre 1989
Traitant successivement des caractéristiques et des causes du sous-développement, des modèles, des stratégies, des aspects internationaux et des politiques de développement, ce manuel se signale non seulement par ses excellentes qualités didactiques, mais aussi par une très appréciable conception réaliste et pragmatique du sujet traité. Certes, la théorie économique n'est pas ignorée, mais elle est incluse dans une analyse plus générale des faits, avec un esprit d'observation expérimentale. Plus particulièrement, cette attitude positiviste et scientifique conduit l'auteur à insister à très juste titre sur le caractère relatif des concepts et mesures (par exemple en ce qui concerne les taux de croissance et comparaisons de niveaux de vie), sur les écarts entre apparences et réalités (avec notamment la notion de "croissance vraie", ou encore le calcul de "protection effective"). Bonne bibliographie usuelle incluant aussi bien les ouvrages classiques en la matière que les contributions récentes (telle La Revanche du Tiers-Monde de J.-C. Chesnais) par lesquelles l'économie du développement s'est récemment renouvelée.
Jean-Paul Courthéoux